Depuis plusieurs années, l’essor de l’intelligence artificielle est grandissant. Elle est utilisée dans de nombreux domaines : la recherche scientifique, l’assistance, l’automatisation de tâches, l’histoire, la santé, etc. Son fonctionnement repose sur le principe d’apprentissage à partir de données, qui amène à créer des machines et des outils informatiques capables de reproduire ou de simuler des aspects de l’intelligence humaine.
Nous nous pencherons dans cet article sur l’intelligence artificielle liée à la création, dite IA générative, qui a pour but de générer des images, des vidéos ou encore de la musique.
L’humain ou la machine ?
Dans notre société, les systèmes informatiques et l’automatisation prennent de plus en plus la place de l’humain (usine de production intelligente, voiture autonome, supermarché sans personnel, etc.).
La création artistique n’est pas épargnée par ce phénomène. Qu’il s’agisse de musique, de rédaction de photographie, d’illustration ou de vidéo, l’IA est partout !
De plus en plus d’artistes, d’illustrateurs ou de designers l’utilisent pour créer et composer des œuvres originales. Le processus est le suivant : rédiger un prompt (description qui sert d’instruction, équivalent du brief) afin que l’IA puisse générer un résultat, qui est directement influencé par la précision et la qualité de rédaction de ce prompt.
Ainsi avec quelques lignes de texte, on peut désormais créer des photographies, des illustrations de haute qualité en quelques secondes. Ce qui permet de gagner du temps et donc de l’argent.
Néanmoins, cette situation pose question. Peut-on appeler « œuvres » les productions générées par IA ? Ne court-on pas vers une sorte de déshumanisation de l’art et de la création graphique ? Peut-on utiliser l’IA pour toutes les productions artistiques ? Quelles sont les limites ?
Chez Market One, nous sommes peut-être puristes (!) mais nous avons une conviction. L’art est un des plus beaux médiums d’expression et une œuvre n’est jamais plus belle que quand un artiste y lâche toutes ses tripes.
Soyons des équilibristes !
Il convient donc de trouver un juste milieu dans l’utilisation de l’IA générative. Dans le domaine de la création artistique, l’IA générative ne peut pas tout faire et ne doit pas tout faire.
Auquel cas, nous courrons vers des expériences plus mécaniques moins personnelles et moins inspirantes. Nous perdrons en compétences artistiques et nous nous éloignerons de l’émotion et du mérite.
Pour une utilisation adéquate, l’IA générative doit selon nous être utilisée avec parcimonie. Par exemple, peut-être faudrait-il labelliser des créations « 100% artistiques », afin d’accorder une valeur supérieure à celles et ceux qui s’attèlent encore à créer au sens pur du terme ? Elle est peut-être là, la solution ! Faire cohabiter œuvre originale et œuvre « technologique » afin de distinguer et de remettre à sa juste place les réalisations créées par l’humain.
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